Camille Combal, animateur de Virgin Radio et D8 a déménagé son studio et son équipe dans son chalet familial des Orres le temps des vacances de Noël. Pour le plus grand plaisir d’Evelyne, sa maman, et de Henri, son papa.
Bras ouverts, large sourire, charentaises aux pieds, Camille Combal remercie ses convives d’être venus « jusque-là ». A 1 550 mètres d’altitude, après trois heures de train et deux heures et demie de route de Paris, la team de Virgin Tonic (la matinale de Virgin Radio) se retrouve dans le chalet familial de l’animateur, dans la station des Orres, dans les Hautes-Alpes. C’est là que, juste avant Noël et pour trois jours, la fine équipe a délocalisé son émission. Un cadre idyllique. Du petit jardin où jappe Jean, le chaleureux pointer familial, on découvre le lac de Serre-Ponçon dans lequel plongent les montagnes. Une ouverture sur le monde dont ce petit bout de paradis perdu de six cents habitants est fier. « Je ne me suis jamais ennuyé ici », raconte Camille, trente-quatre ans, l’enfant du pays.
Assis sur la terrasse ensoleillée, l’animateur de L’œuf ou la poule? sur D8 et chroniqueur dans TPMP (Touche pas à mon poste!) ressemble à la bâtisse familiale dans laquelle il a vécu jusqu’à l’obtention du bac: ouverte et conviviale. Comme Evelyne et Henri – dit Riquet – ses parents, anciens hôteliers-restaurateurs, Camille maîtrise l’art de recevoir, la simplicité et la joie de vivre. Le résultat d’une enfance heureuse et sportive: « Il passait ses journées à faire du VTT et des acrobaties à ski. Mais il n’avait pas une mentalité de champion. Ce qui lui plaisait, c’était faire des farces », se souvient son père. Luxation de l’épaule, genou abîmé, blessures en tout genre rythmaient le quotidien. « J’adorais le free-style, je faisais des sauts de treize mètres! », ajoute Camille, jovial comme son papa.
Malgré la douceur de vivre, l’enfant ne rêve que de partir: “A dix-sept ans, j’ai ouvert un centre de paintball avec mon cousin. On gagnait très bien notre vie. J’ai mis de l’argent de côté pour m’installer à Aix-en-Provence”, raconte le débrouillard, avide d’aventures. Et de radio. « Petit, il se cachait avec son frère, Clément, pour écouter ses émissions favorites », sourit Evelyne, sa maman, avec laquelle il entretient des relations téléphoniques quotidiennes. « Mes modèles étaient Arthur d’abord, puis Kad & O, Michaël Youn », énumère celui qui, des années plus tard, est devenu le protégé de Cyril Hanouna après l’avoir côtoyé sur Fun Radio pendant des années. « Je n’ai jamais voulu être célèbre. Ce qui m’amuse, c’est faire plaisir aux gens », sourit ce grand sensible. « C’est vrai, je pleure même à la fin d’Armageddon! », rit le gaillard en s’agitant, genoux sans cesse en mouvement.
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Clown, le garçon? « Hyperactif », préfère Camille. “Acharné de travail”, ajoute sa maman. « Exigeant », précise Laure Cohen, coanimatrice de l’émission Virgin Tonic. Vieux garçon pourrait-on ajouter. Cinq jours sur sept, l’animateur débute sa journée à cinq heures du matin et la termine à 22 h 30. Il se passionne pour les séries télé, l’histoire de la mafia et la Seconde Guerre mondiale. Maniaque, le jeune homme remet chaque objet à sa place. Au pied du lit ronfle son bouledogue Groucho, mais il n’y a personne dans ses draps: « Je n’ai pas le temps pour une vie privée! J’en manque déjà pour aller au restaurant, au cinéma, pour boire un verre en terrasse et me nourrir des choses de la vie », déclare Camille, jamais seul pour autant: « Mon équipe, c’est ma plus grande qualité », lance le meneur à la cantonade.
Ses projets sont plutôt professionnels. Objectifs ultimes: présenter la cérémonie des César et monter sur scène. Un jour, peut-être, puisqu’il a acquis un restaurant aux Orres (non, pas celui de ses parents), retournera-t-il sur ses terres escarpées. « L’hôtellerie m’a toujours passionné », lâche le fils tant aimé en tournant son regard vers ses parents, toujours unis après quarante ans de mariage. Pour Noël, les Combal ont offert à Camille une cravate et une paire de chaussures. Le costume est prêt.
Crédits photos : Thomas Vollaire