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Avant sa mort, Jonah Lomu était ruiné

Décédé le 18 novembre dernier, l’ancien All Black (63 sélections) n’était pas aussi fortuné que son immense carrière aurait pu le laisser présager. Outre une mauvaise gestion de son patrimoine, ses lourds traitements médicaux auraient également coûté cher à la légende du rugby néo-zelandaise.

530 000 euros annuels. Tel était le salaire de la dernière pige de Jonah Lomu lors de son dernier contrat en 2013 avec la NZRFU (New-Zealand Rugby Football Union). Si ses émoluments étaient moindre que ceux des meilleurs footballeurs (qui émargent au-dessus des 20 millions annuels), l’ailier néo-zélandais avait aussi de juteux contrats publicitaires qui auraient dû lui permettre

de laisser un colossal héritage à ses enfants. Que nenni. Il était en réalité quasiment ruiné quand il est décédé le 18 novembre, selon une fondation créée pour aider ses enfants (Brayley, cinq ans, et Dhyreille, six ans). «L’inventaire de son patrimoine n’est pas terminé, mais nous en savons suffisamment pour voir que sa famille ne pourra compter sur cet héritage, a déclaré ce mardi Rob Nichol, dirigeant de l’Association des joueurs de rugby néo-zélandais, à la radio Newstalk ZB. Le patrimoine de Lomu n’avait rien à voir avec ce qu’on pouvait imaginer pour un joueur de ce niveau. Il avait ce sens de l’honneur qui faisait qu’il voulait donner l’impression de pouvoir aider tout le monde, sa famille, ses voisins, tous ceux qui venaient frapper à sa porte. Il s’est du coup imposé des engagements, notamment financiers, pour aider les autres, qui sont clairement au détriment de sa famille.»
Josh Kronfeld, ancien coéquipier de Lomu, corrobore les dires de Rob Nichol et explique que le public se fourvoie quant aux revenus des stars de l’ovalie. « Les gens voient ce que touchent Richie McCaw et Dan Carter en jouant pour les All Blacks et pensent que Jonah a gagné la même chose mais ce n’est pas vrai », a-t-il souligné au New Zealand Herald.

Crédits photos : Rob Griffith/AP/SIPA

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