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Denis Brogniart, l’aventurier de Koh-Lanta

Quinze ans qu’il nous prévient : « A la fin, il n’en restera qu’un ! » Et si Denis Brogniart était le seul vrai survivant de la téléréalité d’aventure de TF1 ? Alors qu’une nouvelle saison débute ce vendredi 12 février, mettons l’animateur à l’épreuve !

Bon campeur

« Marcher des heures dans la jungle pour trouver un plan de manioc ou une noix de coco, oui, je pourrais le faire. Je suis endurant. Beaucoup plus endurant que rapide ! Mais mon vrai point fort serait sans doute la pêche sous-marine. L’eau, c’est mon élément ! Diplômé en natation, j’ai été maître-nageur. En revanche, ne comptez pas sur moi pour construire une villa en bambou, je ne suis pas très branché bricolage. »

Allumer le feu

« Quand je vois faire les autochtones, qui le font en moins de trente secondes, je me dis ok, c’est possible. Il faut une technique, une coordination. Je ne suis pas certain de pouvoir y arriver, mais je suis capable de tout tenter pour y parvenir. J’aime bien les défis ! Et puis, depuis tout ce temps, je l’ai bien compris : le feu, c’est la base. »

Franc camarade

« Ça serait mon point faible. Humainement, je suis peut-être parfois un peu rigide et je fais peu de concessions. Après, je sais que des personnes qui me semblent horripilantes peuvent s’avérer attachantes. C’est la magie de ce programme de créer une alchimie entre des caractères qui n’ont rien en commun. Plus les années passent, plus je deviens partial et hermétique à toute préférence. Je m’améliore ! »

Compétiteur né

« Course, natation, ski : je suis hypersportif et je peux faire preuve d’un vrai esprit d’équipe. Depuis deux ans, durant le tournage, je teste quelques jeux pour mytf1.fr. Davantage pour expliquer les règles que pour réaliser une performance. Je ne reste pas quatre heures la tête en bas pour le cochon pendu, par exemple ! Je n’en ai ni le temps ni l’envie. »

Stratège en herbe

« Je crois que je ne serais pas trop mauvais, je tirerais mon épingle du jeu. Pour sauver sa peau, éviter l’élimination, il faut être plus malin que manipulateur. C’est un peu comme aux échecs, il est préférable d’avoir toujours deux ou trois coups d’avance. Les meilleurs savent intriguer et sont capables de roublardise. Même si je répète sans cesse aux candidats que tout cela n’est pas la vraie vie… »

Goût de l’exotisme

« J’aime tellement manger ! Je ne sais pas pas comment je gérerais la faim. Ne pas manger me poserait des difficultés, en revanche, je n’en aurais aucune à avaler n’importe quoi. Du crabe cru, des coquillages, des insectes, des plantes : dès l’instant que c’est comestible, j’y vais sans problème. »

As de l’immunité

« Je mise sur la durée. Rendez-vous compte, je suis à TF1 depuis dix-sept ans ! On a essayé de nombreuses fois de me débaucher mais je n’ai pas donné suite. J’y suis super bien, pourquoi partir ? Je garde une infinie reconnaissance à Nonce Paolini d’avoir toujours été là, dans les bons et les moins bons moments. J’ai connu l’échec avec Familles d’explorateurs en 2011, qui n’a pas connu de saison 2, et, encore aujourd’hui, je me bats pour développer Automoto et renforcer son audience. Mais je suis un compétiteur, je n’ai pas peur d’être sur la brèche. »

Totemisé !

« J’aime l’aventure, le dépaysement, la compétition, le voyage : comment pourrais-je me lasser de Koh Lanta ? Je sais aussi que pour tous les candidats, il n’y a rien de plus beau que de brandir le totem de la victoire. C’est symbolique mais il couronne tant d’efforts… C’est pour ça qu’à la fin de chaque saison, j’en garde un. J’en ai une petite collection chez moi… »

Crédits photos : ALAIN ISSOCK