Le dernier épisode de Koh-Lanta, la guerre des chefs (TF1) a été marqué par plusieurs événements. Contre toute attente, c’est Victor qui a été éliminé chez l’équipe rouge. Chez les bleus, Aliséa a quitté le jeu sur un abandon médical et a été remplacée par Frédéric, dernier éliminé. Auprès de Purepeople.com, la jeune femme se livre sur son aventure.
Comment avez-vous vécu ce départ sur décision médicale ?
Je l’ai forcément mal vécu. On ne fait pas Koh-Lanta pour finir l’aventure sur un abandon médical. On le fait pour aller jusqu’au bout. Ce n’est pas dans la logique des choses de partir comme ça. Quand le médecin a annoncé que je pouvais pas continuer, je me suis effondrée en sanglots. Je me suis énervée contre moi-même, contre mon corps qui n’a pas pu continuer. J’étais partagée entre de l’énervement et de la tristesse.
Quel a été le diagnostic du médecin ?
Il a juste dit que mon corps ne suivait plus, qu’il ne tenait plus debout. En gros j’avais des nausées, mal à la tête, mal au ventre…
Votre blessure d’il y a quelques années a-t-elle joué sur vos compétences ?
Non du tout parce que je n’ai plus ce souci au genou. Ça n’a pas influencé mon départ.
Pensez-vous que vous auriez pu tenir plus longtemps ?
Je ne saurais pas dire. Si le médecin ne m’avait pas dit d’arrêter, j’aurais tout fait pour me surpasser c’est certain. J’aurais essayé de continuer. Personne ne veut sortir sur un abandon médical dans Koh-Lanta. J’aurais voulu continuer, forcément. Mais malheureusement on ne peut pas aller contre l’avis du médecin.
Croyez-vous qu’avec le feu sur le camp vous auriez pu mieux manger et donc prolonger l’aventure ?
Forcément le feu aurait pu aider. Il y a toujours des choses pour améliorer la santé et le bien-être des autres. Mais on ne peut pas revenir en arrière, c’est comme ça.
À l’écran, on ne vous voit pas dire au revoir à vos camarades ni à Denis Brogniart…
Je n’ai pas pu leur dire au revoir, je les ai revus que pour l’avant-première. Denis Brogniart est venu me dire au revoir à l’infirmerie, il m’a annoncé que j’arrêtais l’aventure et c’est tout.
Avez-vous pu prévenir vos proches ?
Non, on est là-bas sans téléphone ni rien. Ils ont su quand je suis rentrée pourquoi et comment cela s’était passé.
Comment qualifieriez-vous l’ambiance au sein de l’équipe bleue ?
L’ambiance est extraordinaire, géniale ! Il n’y a que de la rigolade, une bonne ambiance, pas de tensions du tout. C’est génial.
Avec quels aventuriers vous entendiez-vous le mieux et le moins bien ?
J’appréciais Cindy dans l’équipe bleue et Carinne dans l’équipe jaune. Je m’entendais moins bien avec Victor de l’équipe rouge.
Que pensez-vous du retour de Frédéric ?
Je suis contente pour lui. Il va pouvoir vivre cette aventure dont il a tant rêvé. Même si c’est à mon détriment je ne peux qu’être contente pour lui. Dans l’épisode précédent il a tenté de sauver sa peau par n’importe quel moyen car il se sentait en danger. Il a tenté la stratégie la plus farfelue et la plus culottée je trouve. Mais qui ne tente rien n’a rien !
Comment s’est déroulé le retour à la réalité ?
On doit se réhabituer à manger normalement, à dormir dans un lit, se doucher… C’est très dur ce retour à la réalité car là-bas on est exilé, sans contact, loin de tout le monde. En plus quand je suis rentrée j’ai eu des examens à l’université à passer. J’ai dû me replonger rapidement dedans et ça m’a fait vraiment bizarre.
Qu’est-ce qui a été le plus sur le camp : la faim, l’hygiène, le manque des proches, la fatigue… ?
Le manque des proches est le plus dur. Je ne l’ai pas forcément très mal vécu mais c’est compliqué. On a souvent envie de se confier et on est entouré de gens qu’on ne connaît pas, dans ces moments-là le manque se fait ressentir. La fatigue pas du tout car sur le camp je n’avais pas de souci, je ronflais !
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