Au cours des premiers jours de vie, trois dangers majeurs menacentle prématuré : la détresse respiratoire(maladie des membranes hyalines), l’hémorragieintracrânienne et les infections. Des scientifiques anglaisviennent de découvrir pourquoi les enfantsprématurés ont plus de risque de développerdes problèmes respiratoires potentiellement mortels.
Le Dr. Kotecha et son équipe de l’Université deLeicester estiment que ce problème vient de l’absenced’un facteur de croissance de l’épiderme et dela peau (EGF), qui permet la maturation des cellules pulmonaires.Ces cellules produisent ensuite une substance qui permetl’expansion du tissu pulmonaire à la naissance et larespiration du nouveau-né, nommée surfactant.
Pour les prématurés de moins de 32 semaines, lesmédecins peuvent pallier l’absence de ce surfactantgrâce à des injections ou veiller à restaurerun niveau d’oxygène et de dioxyde de carbonesuffisants dans les poumons et le sang. Parmi les cas les plussévères nécessitant une ventilationmécanique, la moitié des nourrissonsdéveloppent des maladies pulmonaires chroniques. Pour savoirpourquoi certains surmontent ce problème, les chercheurs ontétudié 16 bébés souffrant dedétresse respiratoire mais ayant réussi à lasurmonter, 13 bébés souffrant de maladies pulmonaireschroniques et 6 autres bébés sous ventilation pourd’autres raisons.
Résultats : ceux qui développent des maladiespulmonaires chroniques ont un temps de gestation plus court, unpoids moyen plus léger et un taux d’EGF plus faible.Le temps de gestation et le taux d’EGF apparaissantétroitement corrélé. Une carence en EGFpourrait ainsi prédisposer les enfantsprématurés à développer des maladiespulmonaires chroniques. Cette découverte pourraitéventuellement déboucher sur un dépistage ouun traitement des prématurés les plus àrisques.
Source : Eur Respir J 2001 ;18 :796-800Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks