Entré à l’hôpital américain il y a quelques semaines, Johnny y aurait subi un check up avant sa tournée… Version officielle contredite par des rumeurs alarmistes. Quid d’une vérité occultée.
Deux semaines après la sortie du chanteur de l’hôpital américain de Neuilly où il a séjourné onze jours, des zones d’ombres subsistent sur le réel état de santé du rockeur. A l’heure où son entourage le protège, n’hésitant pas à dire qu’il est en «grande forme», prêt à profiter en famille des joies de St Barth, le doute persiste. La star sera-t-elle vraiment en capacité de monter sur scène le 25 septembre pour la deuxième partie de sa tournée, «Tour 66», annoncée comme sa dernière et qui doit se terminer le 10 février 2010 au terme d’une cinquantaine de dates?
Le producteur Jean Claude Camus a beau se montrer optimiste, son attitude même montre à quel point l’état de santé de Johnny a pu être alarmant. Pourquoi, si ce n’était pas le cas, a-t-il jugé bon d’écourter ses vacances à Cuba, avant de gérer d’une main de fer une cellule de communication autour du chanteur? Très vite, la presse reçoit des informations édulcorées. On parle de polypes bénins, puis, alors que la sortie d’hôpital de la star est différée de quatre jours, d’une batterie d’examens visant à rassurer les assureurs.
Le New York Post, visiblement sûr de ses sources, évoque, lui, une opération du colon. Des bruits circulent: complications post-opératoires, réanimation, respiration artificielle et sonde naso gastrique, le rockeur serait à bout de forces. Dans les allées de l’hôpital, les visites se succèdent. Laeticia, bien sûr, mais aussi Laura Smet et David Hallyday, les enfants. Les mines sont inquiètes.
On le sait, dans sa vie, le chanteur –cela fait partie de sa légende-, ne s’est jamais ménagé. Voici presque cinquante ans que la bête de scène, âgée de 66 ans, a vécu une vie de «destroyance» comme il le dit si bien pour évoquer, en vrac, des accidents de voiture, une tentative de suicide, des malaises sur scène, des excès d’alcool et de drogue qui en auraient épuisé plus d’un.
Dernièrement, le 24 juillet, c’est à Saint Tropez qu’il était victime d’une chute. «L’impression d’être un survivant ne me quitte guère -aime t-il répéter en privé-. Il reste Mike Jagger et moi. Les autres? Ils se sont abonnés aux sucreries. Et moi, je suis comme ces grands malades qui se battent pour ne pas mourir.»
Verdict à la rentrée pour en savoir plus sur ce qui affecte véritablement le lion du rock français. En espérant que les fans auront droit à une communication plus transparente, cash comme à jamais pu l’être le grand Johnny.
Laurent Boulch-Mereu
Article publié dans Gala, août 2009