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Exclu – Sylvie Vartan nous reçoit chez elle

Pour la première fois, la star nous ouvre les portes de sa maison parisienne. Un lieu calme qui contraste avec sa frénésie d’activités : un rôle comique au théâtre et un nouveau disque inspiré par les trois villes de sa vie. Bienvenue chez elle ! Par Maryvonne Ollivry

La campagne à Paris. Un jardin, un bassin surplombé de nénuphars. Une chienne qui vous fait la fête. Des canapés confortables. Une atmosphère chaleureuse. L’antre d’une star internationale qui a la simplicité et la gentillesse des plus grands. Et l’audace de toujours se remettre en question. En plus d’être sur scène dans un rôle comique dans la pièce d’Isabelle Mergault, Ne me regardez pas comme ça !, au théâtre des Variétés, là voilà qui sort un nouveau disque Une vie en musique, qui évoque les villes de sa vie. Souvenirs entre nostalgie d’une enfance émigrée et réussite internationale.

Gala : Vous sortez un album avec de nouveaux arrangements d’anciennes chansons qui symbolisent les trois villes de votre existence : Sofia, Paris, Los Angeles. Votre vie se résume-t-elle à ces villes ?

Sylvie Vartan : Bien sûr que non, ma vie, c’est le monde entier. Mais la Bulgarie est tout de même le pays de mon enfance, celui de mes parents. De ma nostalgie, aussi. Et Paris… c’est mon pays ! Sur le plan de la culture, je suis parisienne, française. Disons que pour ce qui est de l’affect, je reste bulgare comme mon père, slave donc, mais aussi très hongroise – l’un de mes grands-pères l’était, ma mère aussi. Les Hongrois sont extrêmement mélancoliques… Ils passent facilement de la tristesse à la gaieté. C’est « L’insoutenable légèreté de l’être ». En cela, je ressemble beaucoup à maman…

Gala : Ilona, vingt ans, la fille aînée de votre fils David, qui vous a fait répéter votre rôle dans la pièce comique que vous jouez en ce moment avec Isabelle Mergault, a dit dans une interview : « Les gens ne savent pas à quel point elle est drôle ! »

S. V. : Avec ma voix grave et mon regard sombre, on m’attendait plutôt dans un registre dramatique. Mais j’ai toujours su que j’étais multiple. Et que je pouvais faire rire. Cette pièce me permet de m’amuser et de distraire le public dans la période tragique que nous traversons. En fait, j’essaie de m’étourdir aussi, sinon je pourrais facilement ressentir du vague à l’âme.

Gala : S’étourdir, comment cela ? L’alcool ? Jouer, comme en ce moment ?

S. V. : Je n’ai rien contre un peu d’alcool, d’une manière modérée ! (Sourire.) Mais je pensais plutôt au fait de jouer. Cela fait partie de l’enfance. Et du rêve.

Gala : Au point de se mettre en danger à votre âge ? De se fixer un nouveau défi sur une scène, dans un registre où on ne vous a jamais vue ?

S. V. : J’ai ce grain de folie. Il fait partie de mon équilibre. J’ai besoin de rester en contact avec mon enfance. Je ne suis pas une adulte en fait. Je ne le suis que quand j’ai des responsabilités à l’égard de mes enfants, des miens et des choses importantes de la vie. Sinon, affectivement parlant, je suis une enfant. Et puis, je me fie à mon instinct. Si j’arrive à me faire rire moi-même, j’arriverai bien à faire rire les autres !

(…)

La suite de l’interview à retrouver dans Gala, en kiosque ce mercredi.

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