Présentatrice du Grand Journal, sous le feu des critiques depuis son arrivée aux manettes de l’émission, Maïtena Biraben est une working girl qui ne se laisse pas faire. Si elle réussit à faire face à la pression et à la masse de travail, c’est grâce à son mari Pierre Clément, un ex-rédacteur en chef de télévision, reconverti en écrivain et en papa à temps plein. Juste pour elle.
On ne peut s’empêcher de comparer son premier roman à sa vie. Pour son premier livre, sorti en début d’année et intitulé Snowdonia Vertigo (ed. de l’Aube), Pierre Clément met en scène un personnage qui a beaucoup souffert de la célébrité de sa compagne, star de télévision. Interrogés par le magazine Elle, Maïtena Biraben et son mari mènent en fait un quotidien beaucoup plus épanouissant que celui qui est décrit dans le roman de l’écrivain.
Malgré leur rythme discordant, le couple a trouvé son équilibre. Pourtant, rien n’a été facile au départ. Le couple s’est en effet rencontré sur le plateau des Maternelles sur France 5, dont Pierre Clément était le rédacteur en chef adjoint et Maïtena Biraben, la présentatrice. Mais leur relation faisait jaser : “Il faut croire qu’une animatrice et un rédacteur en chef en couple sont perçus comme un pôle de pouvoir trop important, le producteur m’a fait comprendre que je devais aller voir ailleurs. Ça ne m’a pas véritablement dérangé de partir. J’avais envie de me consacrer à l’écriture,” raconte l’écrivain.
Même si son mari ne lui en veut pas, Maïtena Biraben a conscience de lui en avoir beaucoup demandé : “Il a fallu que Pierre soit fort, équilibré, sans problèmes d’égo pour accepter une femme dans ma position. Ne pas se sentir déstabilisé par le regard des autres, par les vieux schémas culturels.”
Aujourd’hui, c’est au papa de faire les courses et d’aider le petit dernier à faire ses devoirs entre deux séances d’écriture pour son roman. Un schéma qui lui convient parfaitement puisqu’il explique ne s’être “jamais senti aussi épanoui”. Un peu jalouse de ne pas pouvoir passer autant de temps avec sa famille, Maïtena Biraben n’en est pas moins heureuse de pouvoir continuer de s’éclater sur le petit écran.