Pour la première fois, l’animateur de C8 et son épouse nous ouvrent la porte de leur maison parisienne, cocon d’une tribu recomposée bien dans ses baskets. La fin des galères pour Benjamin Castaldi ?
« Soyez prévenue : il y a ici une femme, cinq enfants et deux chiens… Bienvenue dans ce joyeux bazar ! » Benjamin Castaldi nous ouvre le portillon qui mène à sa maisonnette nichée au fond d’une cour, en plein cœur de Paris. Le soleil est levé depuis longtemps, mais l’animateur, lui, vient à peine d’émerger. Son regard est encore un peu embrumé. « Quelle que soit l’heure à laquelle je me lève, de toute façon, ma gueule, elle, n’est pas réveillée avant midi ! » L’animateur nous propose un café, s’en fait un. Très vite, dans le salon baigné de lumière, où trône le premier César remporté par Simone Signoret, sa grand-mère tant aimée, pour La vie devant soi, c’est le défilé. D’abord descend Simon, le cadet, dix-huit ans, un bac S à repasser. Suivi de sa jolie petite amie, Johanna. Julien, l’aîné, vingt et un ans, qui a pris son indépendance récemment, débarque. Lui aussi accompagné, d’une charmante Chiara. Puis arrive Enzo, le « petit dernier » de quatorze ans, né des amours de Benjamin avec l’animatrice de RTL Flavie Flament. Les deux chiens, le jack russel – bien nommé Jack – et Nalla, une jeune golden retriever – frétillent de bonheur.
Aurore, l’épouse du chroniqueur de Touche pas à mon poste !, sur C8, descend à son tour. Elle est suivie de ses deux filles, Jade (dix-sept ans) et Louise (treize ans). Tout le monde s’embrasse, se charrie, c’est le souk. « Nous n’avons pas toujours été aussi proches, précise son aîné, Julien. La vie, le boulot de notre père, ses voyages, ses engagements nous ont parfois éloignés les uns des autres… » « Pour être honnête, je n’ai pas été un père exemplaire pour mes garçons, loin de là. Les deux grands, pendant longtemps, je ne les avais qu’un week-end sur deux. Et encore, quand mon boulot me le permettait… Je me rattrape aujourd’hui ! », admet Benji. « Depuis trois ans, on forme un vrai clan, une belle famille », conclut Julien. Ils sont « les Casta », comme ils aiment s’appeler. A quarante-huit ans, le pater familias fait preuve de sérénité, d’assurance et d’une autorité… toute relative. « De toute façon, ils n’écoutent rien. Que ce soit mes fils ou mes belles-filles, il faut tout leur répéter cent fois », constate-t-il…
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Il y a entre les sept membres de cette tribu recomposée un respect, une bienveillance et beaucoup d’humour. Ils s’aiment et ça se sent. Ils sont heureux et ça se voit. « Je sais ma chance, admet Benjamin Castaldi, la vie a été extrêmement généreuse avec moi. Mais je n’ai pas toujours été vigilant, en affaires notamment. Et quand l’addition s’est présentée, elle était salée. » Son visage se ferme, il raconte : « Il y a quelques années, après que TF1 a mis fin à mon contrat d’exclusivité, j’ai été victime d’une énorme arnaque financière. J’ai tout perdu : ma maison, mes biens, ma voiture, tout… », murmure-t-il. A cette époque, les huissiers sonnaient chez lui tous les matins. L’un deux a même forcé la porte… Des procès sont toujours en cours. Benjamin le sait, il n’est pas encore tiré d’affaire : « J’espère que ça se réglera dans les mois, voire les années à venir. En attendant, je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières. Nous avons une belle maison, mais nous n’en sommes que les locataires… et je roule en scooter. » Heureusement, le producteur a pu compter sur le soutien indéfectible de sa compagne. « Je dois ma renaissance à Aurore. Elle m’a hébergé, soutenu, encouragé, avec patience et énormément d’amour. » L’intéressée en rigole : « C’est l’histoire de ma vie, ça ! A chaque fois que je rencontre un homme, il est au bout du rouleau, il vient de tout perdre et il faut d’abord que je le répare ! »
Divorcé trois fois – de la mère de Julien et Simon, Valérie Sapienza, en 2001, puis, cinq ans plus tard, de Flavie Flament, et enfin, il y a deux ans, de Vanessa Broussouloux –, Benjamin a quand même choisi de dire « oui » à Aurore Aleman, en août 2016, au Mas de la Rose, à Eygalières. « Un jour, elle m’a lancé :“Epouse-moi !” et je n’ai pas hésité. Parce que jusque-là, Aurore avait toujours refusé de se marier avec qui que ce soit et j’étais honoré qu’elle me le demande, à moi. Et surtout parce que, j’en suis sûr et certain, c’est la bonne ! » Benjamin et Aurore s’étaient croisés en 2007 sur les plateaux de télé – actrice, elle a longtemps travaillé chez Endemol avant de monter son agence de casting de comédiens l’année dernière. Ils se sont retrouvés en 2015 pour ne plus se quitter. Tous les deux sortaient d’une relation assez exclusive, voulue comme « préservée » des enfants. « C’était une erreur de jeunesse de penser que je pourrais revivre une histoire d’amour sans avoir mes enfants dans les pattes », explique Benjamin. Je m’étais éloigné d’eux et ça me rendait malheureux. » La belle quadra ajoute : « Moi, j’ai une grand-mère sicilienne et trois sœurs dont je suis très proche… La famille, c’est sacré ! Au début de notre relation, j’ai tout de suite exprimé mon désir de former une famille, avec ses enfants et les miens. Je voulais qu’on vive tous ensemble et que ça “matche” le plus rapidement possible. » En souriant, Benjamin lâche : « On a réussi. Tout ce souk, c’est grâce à toi, mon amour… »
Crédits photos : ©️Benjamin Decoin