Fashion

« Arnaud Montebourg ressemble de plus en plus à Marine Le Pen », un ministre se lâche

Dans son dernier livre, L’Engagement, Arnaud Montebourg se montre très violent envers Emmanuel Macron. Une virulence qui a inspiré une comparaison à un ministre de Jean Castex, dans Le Figaro Magazine.

Un plaidoyer avant de se lancer dans la course présidentielle? En pleine promotion de son livre, L’Engagement, (Ed. Grasset), Arnaud Montebourg multiplie les plateaux de télévisions, et a notamment fait une apparition chez Pascal Praud, sur CNews. Dans son ouvrage, l’ancien ministre de l’Economie critique avec virulence Emmanuel Macron. Une violence qui choque les commentateurs, à l’instar de Carl Meeus, le rédacteur en chef du service politique du Figaro Magazine, récemment interrogé dans L’Info du vrai sur CNews.Il le traite de fou. (…) On a cité Julien Doré mais la comparaison la plus forte, c’est quand même avec Fregoli ! Il dit : ‘En psychiatrie, le Fregoli c’est un syndrome délirant de dissociation schizophrénique. C’est une maladie grave.’ Donc il explique que le président de la République est malade, s’étonne le journaliste.

Dans un article publié dans Le Figaro Magazine, Carl Meeus revient sur l’offensive médiatique exercée par Arnaud Montebourg. Et rappelle que la démarche ne laisse pas indifférente les membres du gouvernement. Arnaud Montebourg ? Il ressemble de plus en plus à Marine Le Pen“, aurait estimé un ministre de Jean Castex, auprès de notre confrère. Ses chiffres sont faux, ses arguments sont faux, il dit n’importe quoi !” Une comparaison violente du réquisitoire dressé contre Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron, “un chanteur de variétés”

Dans son ouvrage, Arnaud Montebourg a fait du président de la République sa principale cible, qu’il n’hésite pas à comparer à un chanteur de variétés. “Le contenu ne compte pas car le personnage de l’interprète prend le dessus”, écrit-il, lui qui s’est estimé dupé par celui qui était alors secrétaire général adjoint de l’Elysée. A travers son récit des années Hollande, l’ancien ministre tente par ailleurs de défendre ses opinions économiques (la démondialisation, le made in France…), à l’heure de la crise sanitaire. Comme les débuts d’un programme politique.

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage